Une table ronde d’importance s’est tenue le 8 décembre au Sir Harilall Vaghjee Hall, à Port Louis, autour d’un sujet aussi sensible qu’essentiel : la violence basée sur le genre (VBG) à Rodrigues. Organisée à l’initiative du Président de l’Assemblée nationale de Maurice, cette rencontre a réuni un panel diversifié d’intervenants déterminés à faire avancer le débat et à proposer des actions concrètes.
La Rédaction
Parmi les participants figuraient les députés rodriguais Francisco François, Dianette Henriette-Manan et Jacques Edouard, qui ont chacun partagé leur vision et réaffirmé leur engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes. À leurs côtés, plusieurs jeunes voix engagées ont apporté un éclairage essentiel sur la réalité vécue sur le terrain. Jameson Ravina, jeune éducateur et activiste social, ainsi que Franchette Emilien et Samuel Vantard, également impliqués dans les questions sociales, ont insisté sur la nécessité urgente de renforcer la sensibilisation et de soutenir les victimes.
Les échanges ont permis de mettre en lumière les défis persistants à Rodrigues, notamment le manque de communication autour des dispositifs existants, l’importance d’un accompagnement renforcé des victimes et la nécessité d’implémenter des politiques publiques plus efficaces et mieux adaptées au contexte local.
Les intervenants ont souligné qu’une approche collective — mêlant institutions, société civile et jeunesse — est indispensable pour espérer des résultats durables.
L’événement a également été marqué par une dimension culturelle, orchestrée par Tatiana Larose, qui a assuré la coordination de cette partie.
Cette contribution artistique a permis d’aborder la thématique de la VBG sous un angle sensible et mobilisateur, rappelant que la culture peut être un puissant vecteur de sensibilisation.
Au-delà des discussions, cette table ronde a surtout permis de renforcer les synergies entre jeunes activistes, éducateurs et décideurs politiques. Tous se sont accordés sur l’urgence d’agir pour bâtir un Rodrigues où chaque personne peut vivre en sécurité, respectée et protégée.
