Le Champlain, bateau de croisière de la série Ponant Explorer est entré dans l’histoire, le mardi 12 décembre, en devenant le tout premier paquebot à avoir accosté l’île. Pour l’occasion, la Commission du Tourisme et l’Office du tourisme ont réservé un accueil des plus chaleureux aux croisiéristes qui n’oublieront certainement jamais le moment où ils ont foulé le sol rodriguais.
Texte: Laura Samoisy/Photos: Nathaniel Sainte-Marie
Des étoiles dans les yeux et des sourires sur toutes les lèvres. Il ne pouvait pas en être autrement pour les passagers du Champlain qui ont débarqué sur l’île hier vers 8 heures du matin. Et pour cause, ils ne s’attendaient visiblement pas à être accueilli en grande pompe de manière tellement authentique dans cette petite île de 42 000 habitants qu’ils sont venus découvrir, le temps d’une escale. Musique traditionnelle, accordéon, danse typique de Rodrigues, l’animation assurée par le groupe Lunion a tout de suite plongé les touristes dans un univers exceptionnel, comme nulle part ailleurs.
Sur le quai de Port-Mathurin, une table élégamment dressée avec un cocktail à base de jus locaux a ajouté une touche spéciale à l’événement et a fait son petit effet. En dégustant leurs boissons rafraîchissantes sur le quai à Port-Mathurin, certains n’ont pas hésité à esquisser des petits pas de danses tandis que les autres préféraient immortaliser ce moment avec leurs appareils photo.
Accueil authentique à l’image de la petite île, Rodrigues a su se démarquer à travers ce moment de bienvenue. Et il faut reconnaître et saluer ici toute la logistique mise en place par la Commission du Tourisme et l’Office du Tourisme pour faire de cet instant un véritable succès. Cet événement a donné un avant-goût de l’hospitalité rodriguaise, laissant sans nul doute, une impression durable sur les visiteurs.
D’autres bateaux de croisière de la série Ponant sont attendus les 16, 25 et 31 décembre à Rodrigues. Bien que l’on ne puisse pas toujours s’attendre à un accueil aussi somptueux car cela a un cout, il est suggéré que les artistes locaux prennent l’initiative de se produire dans les rues de Port-Mathurin. Munis de leurs instruments et accompagnés de danseuses et danseurs, ils pourraient offrir des spectacles de rue, avec un petit chapeau de paille pour récolter de l’argent, suivant ainsi l’exemple des grandes villes d’Europe. C’est peut-être le moment de se réinventer, de penser différemment et d’être dans l’air du temps.