Vingt années durant, Jean-Joseph Permal a arpenté les chemins de Rodrigues, cette perle discrète de l’océan Indien, tissant au fil des séjours un lien indéfectible avec cette terre de caractère. Depuis, a cendrillon des Mascareignes est devenu son territoire de cœur. Fondateur et rédacteur en chef du site www.ilemauricetourisme.info, ce passeur d’îles a très tôt compris que la plus secrète des Mascareignes méritait une place de choix dans sa ligne éditoriale. La semaine prochaine, il sera sur place pour assurer la couverture médiatique du Rodrigues International Kitesurf Festival, (30 juillet au 03 aout) une initiative du Rodrigues Kitesurfing association, en collaboration avec la commission du tourisme et la commission du sport.
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« Dès la création de mon site, il y a deux décennies, l’évidence s’est imposée : Rodrigues ne pouvait demeurer dans l’ombre », confie celui qui fut le premier à révéler dans la presse mauricienne l’existence du Festival International de Kite Surf, contribuant ainsi à placer cette manifestation sur la carte du tourisme régional.

L’art subtil de la découverte
Accompagnant le développement touristique de l’archipel à travers sa participation aux grands salons spécialisés, Jean-Joseph Permal s’est fait le chantre d’un territoire authentique. Mais c’est bien au-delà du simple exercice professionnel que s’inscrit cette relation : « Rodrigues représente pour moi l’art de vivre à l’état pur, un rapport au temps et aux êtres qui transcende l’ordinaire », explique-t-il avec la ferveur de l’amateur éclairé.

Car si le globe-trotter – plus de cinquante pays visités – maîtrise l’art du voyage, c’est bien dans cette île de 109 kilomètres carrés qu’il puise sa véritable inspiration. « C’est ici que je retrouve la paix authentique, le goût du silence et cette délectation du partage si rare dans notre monde moderne », poursuit-il, évoquant ces moments suspendus où l’âme se ressource.
La poésie du quotidien
L’année dernière, invité à couvrir l’édition 2024 du Festival International de kitesurf, Jean-Joseph Permal a offert à ses lecteurs un carnet de voyage d’une rare sensibilité. Sept jours durant, il a ciselé des portraits en miniature, autant de « captures vivaces de l’âme rodriguaise », saisissant avec l’œil du chroniqueur et la sensibilité du poète ces instants fugaces qui font l’essence d’un territoire.

« Ces sourires, ces regards, cette parole vraie, cette absence d’artifice ne me quittent jamais », avoue-t-il. Dans sa plume transparaît cette vérité simple : Rodrigues n’est pas seulement une destination, c’est un « espace-temps parallèle, une parenthèse heureuse, une respiration salvatrice ».
L’alchimie d’une rencontre
Chaque retour vers cette terre de latérite rouge constitue pour le journaliste un rendez-vous avec l’essentiel. Et lorsque vient l’heure du départ, l’île continue de l’habiter, « discrètement mais passionnément ». Car telle est la magie de Rodrigues : elle ne se contente pas d’accueillir ses visiteurs, elle les adopte, laissant en eux cette empreinte indélébile que seules savent imprimer les rencontres sincères.
Ainsi Jean-Joseph Permal a-t-il trouvé dans cette Cendrillon des Mascareignes bien plus qu’un sujet d’articles : un compagnonnage de l’âme, cette grâce rare que dispensent parfois les îles à ceux qui savent les regarder avec les yeux du cœur.