jeudi, novembre 13, 2025
No menu items!
spot_img
AccueilIle MauriceActusLa valorisation des déchets comme sujet clé de la 3ᵉ édition du...

La valorisation des déchets comme sujet clé de la 3ᵉ édition du Forum Développement Durable du Journal des Archipels

Le Journal des Archipels (JDA) a organisé, le jeudi 30 octobre 2025, à l’Aventure du Sucre, la troisième édition de son Forum Développement Durable, intitulée : Nos déchets, des trésors à valoriser. Cette édition a mis en avant la valorisation des déchets, s’appuyant à la fois sur une étude exclusive menée par Analysis, affilié de Kantar et sur le travail des entreprises et groupes ayant fait de l’économie circulaire un élément clé de leur développement.

La Rédaction

Cet événement, désormais bien ancré dans le paysage régional, s’impose comme un espace d’échanges privilégié pour les acteurs engagés dans la transition écologique et l’économie circulaire dans la région. Cette année, il s’est concentré sur l’Objectif de Développement Durable (ODD) n°17, consacré aux partenariats pour la réalisation des objectifs. Le forum a également mis en avant une dynamique de collaboration régionale entre Maurice et La Réunion, illustrant le rôle moteur des deux îles dans la construction d’un secteur solide et structuré autour de l’économie circulaire. Soutenu par Gamma Materials, CIEL, la COI et Leroy Merlin de l’île de La Réunion, l’événement a réuni près de quatre-vingts participants lors d’une demi-journée d’échanges, de dialogue et de réflexion consacrée à dresser un état des lieux de l’économie circulaire à Maurice et à La Réunion.

Jacques Rombi le Fondateur et directeur de publication du Journal Des Archipels.

« Chaque année, nous consacrons ce rendez-vous à un ou plusieurs ODD définis par les Nations Unies. Durant cette édition, le Forum Développement Durable du Journal des Archipels a porté une attention particulière à plusieurs initiatives majeures, notamment le passage du Plastic Odyssey, le programme ExPLOI de la COI, ainsi que diverses actions d’économie circulaire menées par les partenaires du forum. Après les éditions de 2023 et 2024, nous avons choisi cette année d’aborder un thème central : la gestion et la valorisation des déchets. L’idée est de changer de regard sur ce que nous appelons déchets. Ce ne sont pas des rebuts à éliminer, mais des trésors à valoriser. C’est sur cette réflexion que repose tout le travail du forum. Le forum s’appuie sur une grande enquête régionale menée cette année à Maurice et à La Réunion par notre partenaire Analysis, affilié de Kantar. Cette étude, fondée sur un sondage auprès du grand public, vise à mieux comprendre la perception des déchets, les attentes envers les institutions, les acteurs privés et le secteur touristique, ainsi que les solutions envisagées pour leur valorisation. Nous avons choisi de concentrer l’enquête sur Maurice et La Réunion car ces deux îles collaborent déjà sur de nombreux projets. On peut citer, par exemple, le partenariat entre Made in Moris et Qualitropic à La Réunion, qui travaillent activement sur la recherche et le développement. À La Réunion, les filières de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) sont déjà bien établies grâce à des financements publics, locaux et internationaux, ainsi qu’à des systèmes de collecte performants pour les plastiques et autres contenants. Cela a permis la création de véritables filières de gestion, de recyclage et de valorisation. À Maurice, nous avançons dans la même direction avec un objectif clair d’ici 2027 le tri obligatoire. L’idée, c’est que nous puissions nous inspirer mutuellement : s’inspirer du modèle réunionnais, mais aussi mettre en avant les belles initiatives mauriciennes, avec des entreprises particulièrement performantes. » explique Jacques Rombi le Fondateur et directeur de publication du JDA.

De gauche à droite – Edwige Gufflet, Managing director de l’Aventure du Sucre, son excellence Oskar Benedikt ambassadeur de l’Union européenne à Maurice, Jacques Rombi et Shirin Gunny CEO de l’AMM et du Made in Moris.

En tant que magazine régional, le JDA a pour rôle de créer ces passerelles entre les acteurs des îles, de renforcer les synergies régionales autour de l’économie circulaire et de la coopération pour le bien commun environnemental. Le mouvement existe déjà : il avance à La Réunion et se développe à Maurice et souhaite simplement l’accompagner et le faire connaître.

À travers cette troisième édition, le JDA confirme son rôle d’acteur fédérateur au service du développement durable et de l’économie circulaire dans l’océan Indien, tout en réaffirmant sa mission de média engagé pour un avenir responsable et collaboratif.

Le hors-série du Journal des Archipels, publié à cette occasion, est consacré à la thématique centrale du forum : la valorisation des déchets. Ce numéro spécial invite à repenser notre rapport aux déchets dans les îles de la région, souvent dépourvues de matières premières. Il propose une réflexion approfondie sur la manière dont les déchets peuvent devenir des ressources stratégiques, capables de générer des emplois et de créer de la valeur ajoutée locale, tout en contribuant à un modèle de développement durable fondé sur trois dimensions indissociables : la protection de l’environnement par une consommation locale limitant les importations, la création d’emplois à travers un cercle vertueux de production, et le renforcement économique grâce à la transformation locale des ressources. Parmi les informations clés de l’hors-série se trouve l’étude réalisée par Analysis, affilié de Kantar.

Le panel qui a eu lieu durant le forum sur la valorisation des déchets.

« Analysis, affilié de Kantar est partenaire du Journal des Archipels et de son Forum sur l’économie durable depuis la première édition. Cette collaboration s’inscrit dans une logique de continuité. Il est essentiel de contribuer à la transformation des entreprises vers une production et une société plus durables. En tant que spécialistes de l’analyse de données, de la consommation et du comportement citoyen, nous cherchons à apporter une meilleure compréhension du marché : ce qu’il recherche, ce qui le freine et ce qui le motive. Cette collaboration s’inscrit pleinement dans notre démarche de Market and Social Intelligence, qui consiste, parallèlement à nos activités clients dans la région de l’océan Indien, à observer les grandes tendances de société afin d’aider entreprises, organisations et ONG à comprendre leur environnement, à anticiper les évolutions et à s’y adapter. L’étude menée par Analysis, affilié de Kantar s’est adressée aux consommateurs âgés de 18 à 55 ans, à Maurice et à La Réunion. Elle visait à évaluer dans quelle mesure les citoyens perçoivent la question des déchets comme un véritable problème, et s’ils estiment nécessaire d’y apporter des améliorations. L’objectif était aussi de comprendre à quel point ils se sentent concernés, impliqués ou prêts à modifier leurs comportements, notamment en matière de tri. Les résultats montrent une attente forte d’accompagnement du public. Les citoyens expriment un besoin d’information et d’éducation, afin de mieux comprendre pourquoi le tri et la gestion des déchets sont importants. Si une majorité reconnaît la nécessité d’agir, beaucoup soulignent toutefois le manque d’infrastructures adaptées pour le ramassage et le tri. La question du suivi reste centrale : pourquoi trier si, derrière, rien n’est réellement recyclé ? Le consommateur ne souhaite pas perdre son temps à trier des déchets sans garantie que ce geste ait un impact réel. L’étude révèle enfin que les consommateurs se disent prêts à assumer leurs responsabilités, mais qu’ils refusent d’être les seuls à le faire. Pour eux, la gestion des déchets ne relève pas uniquement du citoyen : ils se considèrent aussi comme victimes d’une offre surchargée en emballages et d’un manque de systèmes de consigne. Une évolution concertée est donc attendue, à la fois de la part des entreprises et des pouvoirs publics », a partagé Nathalie Job Directrice Général d’Analysis, affilié de Kantar.

Jean Marie Ily Chef du projet ExPLOI de la COI pendant le panel.

Une nouvelle étape sera franchie avec le forum organisé à Maurice, étant appelé à être dupliqué à La Réunion au mois de mai 2026. Des opérateurs locaux et des acteurs mauriciens y prendront part, à distance ou sur place, afin de poursuivre le dialogue autour de la valorisation des déchets.

De plus, en marge de l’édition 2026, l’équipe du Journal des Archipels et l’initiative de Jean-Rémy Daue seront mises en avant, organisées en partenariat avec la COI et l’Union européenne. Le Zero Waste Challenge sera accompagné par le Journal des Archipels en tant que partenaire. Ce programme, dédié à la sensibilisation du grand public et particulièrement des jeunes de la génération Z, à la réduction des déchets et à la consommation responsable, sera suivi tout au long de l’année et présenté lors du prochain forum. Le JDA a soutenu le Climate Show, qu’il avait vivement salué pour son format interactif. Il soutiendra pleinement le Zero Waste Challenge, notamment en relayant l’initiative auprès des acteurs mauriciens du secteur des déchets et tout au long du développement du projet, prévu sur au moins un an. L’idée est qu’il puisse être reconduit tous les deux ans, pour chaque nouvelle génération. Le Journal des Archipels accompagnera le projet sur le plan médiatique et à travers ses relations avec les nombreux partenaires mauriciens déjà engagés dans cette dynamique.

« J’ai organisé en 2024 et 2025 une activité intitulée The Climate Show, destinée aux jeunes de la génération Z, âgés de 14 à 24 ans. Pendant un an et demi, nous avons parcouru cinq îles de l’océan Indien avec ce show interactif, mêlant théâtre, cinéma et intelligence artificielle, présenté sur une scène équipée de trois grands écrans. Plus de 4 000 jeunes ont été rencontrés au cours de cette tournée, qui a connu un franc succès. Nous avons constaté que les jeunes sont très réceptifs lorsque le discours leur est adressé différemment, de manière vivante et participative. Le spectacle reposait sur une forte interactivité : les participants pouvaient voter en direct à l’aide de boîtiers et intervenir tout au long du show. Forts de cette expérience, nous préparons actuellement un nouveau projet intitulé The Zero Waste Challenge, qui vise une nouvelle fois à impliquer les jeunes, car ils représentent le futur et sont capables d’influencer le comportement des adultes. Il suffit de les sensibiliser. L’action repose sur une série d’activités : un spectacle interactif combinant théâtre, cinéma, intelligence artificielle et données scientifiques pour faire comprendre que chaque objet jeté a une histoire et continue de vivre, souvent au détriment de l’environnement côtier et marin, du climat et de l’être humain. Le challenge de collecte des déchets sera également mis en place. L’objectif global est de former entre 50 000 et 100 000 jeunes Mauriciens de 14 à 24 ans, pour en faire les ambassadeurs du futur face à l’enjeu crucial des déchets, dans un contexte où les filières locales de valorisation peinent encore à trouver suffisamment de matière première », explique Jean-Rémy Daue.

La Parole aux partenaires

Adrien Bonne Marketing Manager de Gamma Materials

«Chez Gamma Materials, il était essentiel de participer à ce forum, car nous sommes les pionniers du recyclage des matériaux de construction et de démolition à Maurice. En tant que pionniers, notre présence dans ce type d’événement est une manière d’affirmer notre engagement et de montrer concrètement ce que nous réalisons. Nous voulons être un moteur de ce changement dans l’industrie de la construction, de véritables moteurs pour le changement. Nous avons commencé avec le recyclage des matériaux de construction et de démolition, mais nos actions vont bien au-delà. Nous travaillons également sur la valorisation d’autres types de déchets, tout en gardant à l’esprit que notre secteur est, par nature, générateur de pollution et de poussière. C’est pourquoi nous mettons en œuvre de nombreuses mesures pour minimiser notre impact environnemental, le recyclage n’étant qu’un volet parmi d’autres. Avec Gamma R, nous recevons les déchets de construction et de démolition de nos partenaires, notamment Gamma Construction et Transinvest. À ce jour, nous avons collecté environ 23 000 tonnes de déchets et déjà recyclé 15 000 tonnes, transformées en agrégats de béton et autres matériaux réutilisables. Nous sommes actuellement dans une phase d’attente pour la mise sur le marché public de ces produits car un travail est en cours avec le Mauritius Standards Bureau afin d’intégrer ces matériaux recyclés dans la norme mauricienne. Une fois cette étape franchie, les architectes et ingénieurs pourront les préconiser dans leurs projets, que ce soit pour les blocs, le béton, les sous-couches routières ou les travaux de remblai. Cela permettra d’ancrer durablement le recyclage dans la chaîne de valeur de la construction et de lever les réticences actuelles liées à l’absence de normalisation. »

Divya Servansing Head of ESG à CIEL

« Le Groupe CIEL est engagé formellement dans une démarche de durabilité depuis 2015. Après une première phase de structuration et de mise en place d’une gouvernance solide, le groupe a franchi une étape clé en 2020, en pleine période de pandémie, en publiant sa stratégie Sustainability 2020-2030. En ce qui concerne la gestion des déchets et la valorisation des ressources, ces enjeux sont intégrés à chacun de nos piliers. Sous le pilier environnemental, par exemple, nous nous sommes fixés pour objectif de réduire de 50 % les déchets envoyés à l’enfouissement d’ici 2030. Le pilier Inclusive Growth vise, quant à lui, à développer des produits et services responsables, contribuant à limiter notre empreinte environnementale et la production de déchets. Enfin, le pilier People s’attache à sensibiliser et à former nos collaborateurs à la gestion responsable des déchets à travers diverses campagnes et programmes internes. Sur le plan opérationnel, cette stratégie se traduit concrètement dans nos différents clusters. Au sein d’Evolis properties, par exemple, nous adoptons un véritable esprit de régénération : nos bâtiments sont rénovés et réutilisés, les matériaux existants étant conservés ou redistribués dans la communauté environnante. Avec le projet de Nouvelle Usine à Manghalkhan. D’autres projets associent également efficacité énergétique et gestion des déchets, notamment à travers la revalorisation de composants d’anciens systèmes de climatisation, afin d’éviter leur enfouissement. Dans le secteur textile, nous avons engagé une démarche de circularité, cartographier l’ensemble des acteurs de notre chaîne de valeur et de revaloriser les matériaux utilisés ou générés comme déchets. Chez Evolis properties, nous suivons une feuille de route claire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, objectif indissociable d’un engagement zéro déchet. Parallèlement, au sein de Ciel Textile, six de nos usines ont déjà atteint le statut de zéro déchet, et nous poursuivons activement l’extension de ce programme à l’ensemble de nos sites. »

Jean Marie Ily Chef du projet ExPLOI. COI

« Le projet ExPLOI, porté par la Commission de l’océan Indien (COI), s’inscrit au cœur d’une dynamique régionale visant à lutter contre la pollution plastique marine dans l’océan Indien. Les états membres de la COI partagent une même réalité : celle de territoires insulaires étroitement dépendants de la mer, dont les économies reposent largement sur la pêche et le tourisme, mais qui subissent de plein fouet les impacts de la pollution plastique. Face à ce constat, le projet ExPLOI a été lancé avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), pour une durée de cinq ans. Le projet s’articule autour de trois grands volets complémentaires. Le premier concerne l’appui à l’économie circulaire. Dans la région, le secteur privé montre un engagement croissant pour développer des solutions innovantes contre la pollution plastique : recyclage, création d’alternatives à base de fibres végétales, réduction des usages non essentiels. Cependant, ces initiatives nécessitent un accompagnement technique et financier solide pour renforcer les filières de collecte, de tri et de transformation.  Le deuxième volet vise à soutenir l’amélioration des politiques publiques. La transition vers une économie circulaire ne peut se faire sans un cadre réglementaire et fiscal propice. Le projet ExPLOI invite donc à repenser la fiscalité, en encourageant les productions locales plus vertueuses, tout en renforçant la régulation sur les plastiques à usage unique. D’autres instruments, tels que la responsabilité élargie des producteurs (REP), permettent également de financer la collecte et la valorisation des déchets par le biais d’éco-contributions. La COI joue ici un rôle de facilitateur régional, en appuyant ses États membres dans la conception, l’évaluation et la comparaison de leurs politiques publiques, et en favorisant les échanges d’expériences entre gouvernements. Le troisième volet, tout aussi essentiel, concerne la sensibilisation et la science. La réduction des déchets plastiques passe par un changement de comportements. À Maurice, la COI accompagne les autorités dans la conception et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de sensibilisation au tri à la source, bientôt généralisé. La dimension scientifique du projet ExPLOI constitue un autre pilier majeur. Pour mieux comprendre et combattre la pollution plastique, il est nécessaire de collecter des données précises et locales. Des recherches menées dans les États membres ont révélé qu’une part importante des plastiques retrouvés sur les plages provient de sources locales : activités quotidiennes, pique-niques, ruissellement urbain. À travers le projet ExPLOI, la Commission de l’océan Indien réaffirme ainsi son rôle de plateforme régionale de coopération au service de solutions durables et partagées, capables de transformer une contrainte environnementale commune en une opportunité collective de développement responsable. »

Denis Cozian Directeur Général de Leroy Merlin de La Réunion

« La gestion des déchets est un enjeu quotidien, intégré au cœur de notre politique RSE. Notre démarche s’articule autour de trois axes. D’abord, la réduction du volume des déchets en amont, notamment grâce à la politique de notre centrale d’achat, Leroy Merlin France, et du groupe Adeo, visant à supprimer les sur-emballages et à éliminer les plastiques au profit d’emballages recyclés. Ensuite, sur le plan local, nous favorisons l’économie circulaire en valorisant les produits abîmés durant le transport en magasin dans nos zones « presque parfaits », où ils sont revendus à prix réduit. Ces initiatives permettent à un magasin de revaloriser environ 20 tonnes de marchandises par an, évitant ainsi l’enfouissement. Les produits non vendus intègrent une filière de seconde vie grâce à des dons aux associations, représentant près de 4 tonnes supplémentaires par magasin. Nous collaborons aussi avec des entreprises locales à La Réunion, où par exemple les carrelages invendus sont recyclés pour créer de nouveaux matériaux. Le deuxième axe concerne la prolongation de la durée de vie des produits. En cinq ans, notre indice de réparabilité est passé de 20 à 60 %. Dans un magasin comptant 140 collaborateurs, huit sont entièrement dédiés à la réparation. Ce savoir-faire nous a permis de développer le reconditionnement : les produits non réparables sont démontés pour récupérer les pièces nécessaires à la réparation d’autres articles, qui sont ensuite revendus avec une garantie de deux ans. Enfin, le troisième axe concerne le traitement et le tri des déchets résiduels. Sur un magasin comme celui de Saint-Louis, qui génère environ 330 tonnes de déchets, nous en trions déjà 70 %, en partenariat avec AC2V Services, et visons 80 % l’an prochain. Cette collaboration est essentielle pour optimiser la valorisation des déchets. Parallèlement, nous multiplions les partenariats locaux afin de sensibiliser les habitants et de soutenir les initiatives de réparation et de réemploi. Cette démarche globale traduit notre volonté d’inscrire nos activités dans une dynamique durable et responsable. »

RELATED ARTICLES
- PUB -spot_img

Most Popular

Recent Comments