À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement (le 5 juin) et de la Journée mondiale des océans (le 8 juin), LUX* Le Morne a organisé une série d’initiatives communautaires durables pendant toute une semaine. En ligne avec le programme « Circle of Care » de l’établissement hôtelier, ces activités reflètent son engagement constant en faveur de la protection de l’environnement et de la responsabilité sociale.
La Rédaction
Situé le long de la côte sud préservée de l’île Maurice, LUX* Le Morne a depuis toujours endossé sa responsabilité de protéger la beauté naturelle de la région, sa riche biodiversité ainsi que les communautés avoisinantes. L’engagement de l’établissement hôtelier est en effet profondément ancré dans sa philosophie, assurant que la préservation et la sensibilisation restent au cœur de ses opérations et priorités. C’est dans ce contexte que la semaine de l’environnement a réuni cette année un large éventail de participants, notamment des membres de l’équipe, des résidents locaux, des étudiants, des clients de l’hôtel et des partenaires clés dans le domaine de la conservation, dans le but d’avoir un impact significatif et durable sur l’écosystème fragile de la région.

Pour Ashok Bhugoo, directeur généralde LUX* Le Morne, il ne fait aucun doute que « le sud de l’île est réputé pour sa beauté naturelle, ses plages immaculées, ses montagnes et sa végétation verdoyante, qui attirent des visiteurs du monde entier. En tant que petite île tropicale vulnérable aux effets du changement climatique, Maurice est confrontée à de nombreux défis environnementaux. C’est notre devoir, en tant que Mauriciens et hôteliers, de nous assurer que ces écosystèmes soient préservés et respectés pour le bien de notre communauté, de nos clients et des générations futures ».
La semaine en action
Dans le cadre de ses efforts continus en faveur de l’environnement, LUX* Le Morne organise régulièrement des initiatives de nettoyage des plages. Durant la semaine consacrée aux activités environnementales, des dizaines de membres du personnel de l’hôtel, des résidents locaux, l’équipage du Boat House et des chauffeurs de taxi affiliés à l’hôtel ont uni leurs forces pour nettoyer les plages environnantes. Au-delà d’une simple opération de nettoyage, cette collaboration a rappelé l’importance de l’action collective, prouvant que même les plus petits gestes peuvent avoir un réel impact.

Grâce à cette initiative, environ 20 sacs de 100 litres de déchets ont été récoltés, avec les mégots de cigarettes, les capsules de bouteilles en métal et en plastique ainsi que les cannettes de bière constituant la majeure partie des déchets.
« Bien que la plage soit nettoyée régulièrement, les mégots se mélangent dans le sable et ne peuvent pas être ramassés facilement. Ils y restent souvent très longtemps. D’après les recherches scientifiques, les mégots de cigarettes sont les déchets les plus répandus dans le monde. Ils sont majoritairement composés de plastique, et non de papier ou de coton, et peuvent mettre jusqu’à 10 ans à se décomposer. La plage est un lieu où les Mauriciens aiment passer du temps, et la cigarette y est autorisée. Il est important que plus de personnes prennent conscience des dommages causés par ce type de pollution et adoptent un comportement plus responsable afin de préserver la propreté de nos plages.» affirme Ashok Bhugoo.

La restauration des mangroves en partenariat avec la Fondation Odysseo et l’Association pour le Développement Durable (ADD)
Dans le cadre du projet Varuna, une initiative régionale en faveur de la biodiversité et financée par l’Agence Française de Développement (AFD), LUX* Le Morne s’est associé à la Fondation Odysseo et à l’ADD afin de sensibiliser le public au rôle crucial des mangroves et de lancer des efforts de reboisement à long terme.
Les mangroves et les herbiers marins jouent un rôle fondamental dans le maintien de l’équilibre écologique. Véritables puits de carbone, ils contribuent à atténuer les effets du changement climatique et à renforcer la résilience des littoraux. Ils agissent aussi comme des barrières naturelles en protégeant les zones côtières lors des tempêtes.
« La côte Sud subit une érosion croissante, et les habitants comme les pêcheurs s’inquiètent pour leurs moyens de subsistance », a indiqué Raju Ragoonaden, fondateur de l’Association pour le Développement Durable. « Dans ce contexte, la restauration des mangroves est considérée comme une solution efficace à long terme. Les racines des mangroves stabilisent le sol, empêchent l’érosion et filtrent les sédiments déplacés par les pluies depuis la montagne du Morne Brabant, protégeant ainsi les lagons et les récifs coralliens de la sédimentation. En retenant le sol, les mangroves créent un environnement favorable à la ponte des poissons, qui sont protégés des prédateurs, ce qui entraîne une augmentation des populations de poissons et une amélioration des moyens de subsistance des pêcheurs locaux », a-t-il ajouté.

L’ADD est directement impliqué dans la plantation de mangroves sur le littoral du Morne. En tant qu’experts environnementaux qui possèdent une connaissance approfondie des espèces végétales indigènes et des écosystèmes côtiers, cette ONG apporte une expertise essentielle au processus de restauration, garantissant ainsi la durabilité et l’efficacité du projet.
Un nombre conséquent d’employés de l’hôtel sont originaires de la région Sud, ce qui rend les efforts de restauration des mangroves particulièrement significatifs. Le projet ambitionne de planter des mangroves le long des côtes du Morne, des zones qui ont subi une dégradation considérable de leur écosystème. Afin de maximiser l’impact, l’ADD organisera régulièrement des sessions de sensibilisation avec les employés de l’hôtel qui pourront à leur tour éduquer d’autres personnes. L’effet d’avalanche devrait ainsi donner lieu à une meilleure sensibilisation du grand public et favoriser l’engagement de nouveaux bénévoles pour planter les mangroves. Cette initiative vise également à dissuader les habitants de couper les arbres : ils croient souvent que les mangroves et les marécages entraînent la prolifération des moustiques et s’opposent donc à la présence de mangroves dans la région.
Outre l’objectif ultime qui consiste à planter 10 000 mangroves par le biais du projet Varuna, l’initiative ambitionne de promouvoir l’entrepreneuriat à travers les mangroves, comme la production de miel à partir des fleurs de mangrove, afin de créer des sources de revenus pérennes pour les communautés voisines.
La plantation d’arbres endémiques
Durant cette semaine d’activités, des plantes endémiques ont été plantées au LUX* Le Morne et à La Gaulette SSS afin de préserver la biodiversité unique de l’île Maurice. Organisée en collaboration avec la Mauritian Wildlife Foundation, qui a également parrainé l’événement, la cérémonie qui s’est déroulée le 5 juin, a réuni les membres du personnel de l’hôtel, des clients et des étudiants autour d’un objectif environnemental commun.
L’initiative visait à restaurer la végétation indigène, à créer des refuges pour la biodiversité et à sensibiliser le public à la valeur écologique de la flore endémique de Maurice. C’est dans cette optique que les participants ont planté diverses espèces locales, notamment le Bois Gaulettes, le Bois Tambour, le Bois Boeuf, le Bois d’Olive, le Palmier Bouteille, le Latanier Bleu et le Bois Poupart. En impliquant à la fois les jeunes et les visiteurs dans des activités pratiques de conservation, l’événement a servi de plateforme pour l’éducation, la création de liens et la gestion responsable de l’environnement.
Assurer un avenir durable
Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre plus large du programme Circle of Care de LUX* Le Morne, qui place la durabilité à la fois dans ses opérations quotidiennes et de sa stratégie à long-terme. L’engagement indéfectible de l’hôtel dépasse les événements ponctuels : il s’agit d’une promesse vivante et évolutive visant à protéger les trésors environnementaux de l’île pour les générations futures.